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conduire par les événements. Rien ne lui paraissait plus mettre obstacle à son habitude passionnée de recevoir sir Caskil qu’elle n’avait plus à voir que pendant un très petit nombre de jours. Lui, la France, que sa présence avait fini par faire aimer à lady Glenmour, Paris et ses fêtes qui commençaient aux premières lueurs des neiges de l’hiver, disparaîtraient bientôt de ses yeux comme un décor.

Sa jeunesse était aussi une bien légitime excuse à cet attachement de confiance pour un jeune homme qui s’occupait d’elle tous les instants, sans diminuer jamais de gaîté, sans rien perdre de son naturel fougueux et entraînant, tandis que son mari se bornait à lui envoyer de froides parures de bal.

Encore une soirée à passer avec lui, se dit-elle sous l’impression du même sentiment de plaisir et avec la même pointe de regret, en