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Caskil. Les diviser, c’était les employer sans profit.

D’ailleurs un géant comme le comte de Madoc réclamait toute la puissance et toute l’habileté de ses adversaires.

Patrick ne vit donc rien de mieux que de suivre à la lettre les avis timorés de lord Glenmour à l’égard des mesures d’extrême précaution qu’il convenait de prendre pour garantir sa femme des pièges du comte.

Il garda envers celle-ci le silence que son ami, dans un intérêt de surprise, lui recommandait d’observer.

En sorte que lady Glenmour se raffermit encore dans l’opinion funeste que lord Glenmour ne reviendrait plus et que la réponse à la lettre adressée par elle à la reine était sur le point d’arriver.

Elle se laissait vivre entre ces deux faits et