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n’a pas besoin de deux avertissements : Glissez prudemment deux mots dans l’oreille de ce cher Caskil ; racontez-lui, si vous le jugez nécessaire, l’histoire de ma rivalité avec le comte de Madoc, et ne craignez plus rien… non, ne craignez plus rien de ce fameux comte, fût-il trois fois plus subtil et plus dangereux.

« Entre ces deux jeunes gens, Caskil et Tancrède, je laisserais aller sans crainte lady Glenmour au milieu d’une contrée peuplée de Madoc.

« Ainsi il est bien convenu, cher Patrick, que lady Glenmour dont vous ne gênerez en rien la liberté sera, jusqu’à mon retour, toujours accompagnée de Tancrède et de sir Caskil. Le dernier seul s’en plaindra peut-être, car le brave jeune homme aime mieux son coin du feu, l’hiver, et son grog au genièvre qu’une soirée du grand monde ;