Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/86

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mais elle n’ajoutera rien au vif intérêt que je porte à lady Glenmour.

— C’est répondre avec la fierté d’un marin.

— Et le devoir d’un serviteur.

Trêve à cette joute de compliments dont je suis l’objet, messieurs, intervint lady Glenmour ; montrez-moi plutôt l’intérieur de ce joli navire que je dois, je ne l’oublierai pas et je vous prie aussi de ne pas l’oublier, à la précieuse courtoisie de lord Glenmour, qui nous laisse bien longtemps sans nouvelles. Votre bras, cher docteur.

— À la condition que vous me direz, répliqua le bon docteur Patrick, tout ce que vous verrez de remarquable. Je compte sur vos yeux.

— Docteur, je n’oublierai rien pour vous être agréable.

— Merci, mylady. Sir Caskil, vous passerez devant nous.