Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/72

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Quelles sont vos armes, Monsieur ?

Il fallut que lady Glenmour ordonnât à Maracaïbo de se retirer, sans cela il eût fait un mauvais parti à celui dont il allait devenir l’ennemi mortel. Docile à la voix de sa maîtresse, il alla en soufflant et en sifflant d’une manière aiguë et terrible, se blottir sous la table.

Il n’est pas inutile de dire en passant que Maracaïbo avait déjà étouffé un homme, un matelot qu’il avait ensuite lancé à la mer pendant la traversée du bâtiment sur lequel il était venu en France.

— Ici est votre chambre, dit ensuite lady Glenmour en désignant à sir Caskil le cabinet de lord Glenmour.

Lady Glenmour quitta le salon.

— Qu’y a-t-il dans la main de cet homme, se disait-elle en montant l’escalier de sa chambre ; elle m’a brûlée.

C’était, elle se l’avouait aussi, la première