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ces quelques heures de retard lui paraissaient horriblement longues.

Le cérémonial allemand est très compliqué, très minutieux ; et il est de rigueur, surtout pour un gentilhomme de s’y conformer.

Parmi les coutumes qui se rattachent au service funèbre des morts, il en est une en Allemagne que les autres nations feraient sagement d’imiter en la modifiant selon leurs mœurs et leurs croyances.

Voici cette coutume :

Après les vingt-quatre heures écoulées, depuis la mort de l’individu, on le transporte au cimetière, et on le dépose sur un lit de repos, dans une salle particulière, appelée, vous allez savoir pourquoi, la salle de résurrection.

Quand on l’a ainsi étendu sur ce lit, on place un cordon dans sa main ; ce cordon correspond à une sonnette posée dans une pièce à côté