Voyez si j’avais raison : celle qui a élevé ce riche tombeau est la vieille comtesse de Boulac que vous avez déjà connue à une soirée de lady Glenmour, celle que vous venez de voir encore chez elle à la funeste course de chevaux, et la personne inhumée sous ces blocs de marbre fastueux, c’est l’infortuné M. Beaurémy, si cruellement ridiculisé à l’occasion de cette lutte entre lui et M. Zéphirin, autre amant d’une vieille comtesse, de Madame de Martinier. De quoi est mort monsieur Beaurémy ? comment est-il mort ? demanderez-vous avec surprise.
Il est mort précisément de la cause à laquelle on attribuait son bonheur, parce qu’il était l’amant d’une vieille comtesse.
Il est mort d’ennui, de tristesse, de rage ; d’ennui, tant ses désirs matériels étaient facilement satisfaits, au moindre signe et avec une satiété horriblement monotone ; de tristesse,