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nuages de l’âme qui couraient sur le visage de lady Glenmour, et toujours le beau temps paraissait devoir venir : bel âge ! belles erreurs ! Or, un soir qu’ils examinaient comme de coutume les achats de la journée, Tancrède, un peu fier, un peu fat même d’avoir relégué le faux sir Caskil au dernier plan, lui demanda avec ce ton de délicieuse impertinence que prend si souvent la jeunesse :

— Sir Caskil, où passez-vous donc vos journées quand mylady et moi allons ensemble à Paris pour acheter toutes ces belles choses ?

— Je les passe, vous auriez dû le deviner, mon jeune ami, à regretter votre absence et à désirer votre retour.

— Ah ! c’est trop poli de votre part.

— Trop obligeant de la vôtre.

— Mais cependant vous vous occupez ?…

— Beaucoup.

— À lire, à écrire ?