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Paquerette se retira par une porte secrète qui communiquait, à la faveur d’un escalier dérobé, avec l’appartement de lady Glenmour. Cette communication, parfaitement dissimulée, par des tableaux et la continuité exacte du papier, n’était connue que de quelques personnes du château. Le même travail, pratiqué dans l’épaisseur du mur, se prolongeait jusqu’au troisième étage, toujours dans le même but de corrélation discrète.

— Je ne devine pas, se dit lady Glenmour, sans mettre beaucoup d’importance à ce qu’elle disait et en posant un instant sur la cheminée du cabinet de son mari le flambeau qu’elle tenait à la main, ce que Paquerette avait à faire ici à cette heure. Mettre en ordre… m’a-t-elle dit ?… mais, en effet, se ravisa aussitôt lady Glenmour en promenant le regard autour d’elle, tout est bouleversé dans ce cabinet… des morceaux de cristal semés sur le parquet…