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que lorsque madame Kleinberg apprit l’enlèvement de sa fille, elle se lança par la fenêtre du troisième étage, et se tua raide sur le coup. Et d’une. Désolé, fou, son mari court à l’endroit où était sa fille, donne deux soufflets à Schmitt, lui crache au visage et lui jette une épée à travers les jambes. Je vous ai dit qu’il avait servi. Schmitt, couvert de crachats et de soufflets, prend l’épée avec rage et se précipite sur M. Kleinberg qu’il traverse de part en part.

— Tué aussi.

— Bergamotte fit un signe affirmatif. Les tribunaux déclarèrent que Schmitt était en état de légitime défense lorsqu’il avait tué Kleinberg, et il ne lui arriva rien.

Pétroquin ne put s’empêcher de murmurer :

« Encore une de nos gloires militaires sur laquelle la tombe vient de se fermer ; et chose triste à dire, messieurs, celui qui