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sous son bras gauche, et appuyant son bras droit sur celui de son cavalier habituel, M. Beaurémy.

Quand lady Glenmour, au milieu de son monde d’élite, de sa cour du samedi, entendit annoncer la comtesse de Boulac, elle crut que le domestique se trompait. Madame de Boulac entra. À peine était-elle assise, que le domestique jetait le nom de madame la comtesse de Martinier et celui de M. Zéphirin.

Pour le coup, ceci est assurément une erreur, pensa lady Glenmour. Elle seule était dans l’erreur. Madame la comtesse de Martinier entra, cachant aussi quelque chose sous son châle ; mais ce n’était pas un chien. Quant à M. Zéphirin son cavalier, il remplissait auprès de madame de Martinier, l’emploi de M. Beaurémy auprès de la comtesse de Boulac. Mais quels emplois remplissaient-ils ? Vous le saurez après que je vous aurai dit