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ment son rang. On ne doutait pas qu’une fois marié, il ne mît un terme à sa gloire d’homme dangereux, gloire éprouvée d’ailleurs par une mémorable leçon.

Il ignora pourtant une circonstance particulière qui détermina les rigides parents de la comtesse de Wisby et la comtesse elle-même à accepter l’offre de sa main. Elle hésitait beaucoup à l’épouser, quelque brillants que fussent les avantages personnels de lord Glenmour, lorsqu’un auguste intermédiaire lui dit, en lui conseillant, en lui commandant presque ce mariage : « Il est impossible, ma chère comtesse, que lord Glenmour ne soit pas aimé de vous ; s’il arrivait pourtant, au bout d’un temps d’épreuve, que vous ne l’aimassiez pas, envoyez-moi cette lettre que je vous donne, et je serais assez puissante pour casser un mariage duquel vous n’attendriez plus le bonheur. Aussitôt cette lettre reçue,