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BALZAC CHEZ LUI.

qu’il me serait demandé ce que j’y venais faire. L’embarras imprévu où je tombais était, à tout prendre, moins grand que si le pavillon n’eût été ni à louer ni à vendre. Je répondis au valet de chambre : « Je viens louer. » Entrez, alors, monsieur.

Un énorme chien grondait derrière la porte. Était-ce Turc ? Le Turc habitué à se taire devant le coup de sonnette suspect de créance ? « Quel âge a ce chien ? demandai-je vivement au valet de chambre. — Deux ans. Ce n’est pas mon Turc ! Il serait bien plus âgé ! » D’ailleurs, Turc n’avait jamais été aussi gras. Et le valet de chambre me regardait et se disait sans doute en lui-même : Quel est donc ce monsieur qui veut louer les Jardies et qui me parle de Turc ?

Douleur sur douleur. Voilà bien, me dis-je, le chalet dessiné, construit, tourmenté par Balzac, mais grand Dieu ! comme ils l’ont embelli, les profanateurs ! C’est plein d’escaliers ! Et nous en avions si peu, vous savez ! Ils ont même osé mettre dans la maison l’escalier qu’il avait suspendu au flanc du mur extérieur. Allez donc vous reconnaître dans une propriété où tout est maintenant en ordre !

Cependant je finis par me retrouver, une fois habitué aux désagréments de toutes ces restaurations. Je courus alors de pièce en pièce, de chambre en