un homme qui fera semblant de chercher un merle dans les branches.
— Un merle ? s’écria Lireux.
— Un merle ou tout autre oiseau.
— Tiens ! mon oiseau qui revient !
— Je vous en prie, laissez-moi achever. Votre garçon de théâtre s’approchera de cet homme et lui dira : Je l’ai ! Cet homme lui répondra : Puisque vous l’avez, qu’attendez-vous ? Sur cette réponse, votre garçon lui donnera le bulletin de répétition et il s’en ira sans regarder derrière lui. Le reste est mon affaire. »
Lireux ne vit aucune objection à faire à cette étrange manière d’envoyer et de recevoir un bulletin de répétition. « J’ai affaire à Ferragus, auteur dramatique. » Il se borna à dire à Balzac : « Il est bien convenu pourtant, cher monsieur de Balzac, que si dans la nuit la foudre dévorait le vingtième arbre des Champs-Élysées, après la fontaine, c’est au vingt et unième que votre homme attendrait le mien.
Les choses furent ainsi réglées touchant l’envoi des bulletins de répétition de Quinola : mais il est probable qu’elles furent plus tard modifiées dans un sens moins excentrique et un peu plus en harmonie avec les traditions domestiques des théâtres.