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BALZAC CHEZ LUI.

« 3o  Qu’il n’y eût pas d’autres conclusions que celles-ci :

« Demander l’exécution de la législation par une loi nouvelle du décret sur les prix décennaux, ainsi modifiés :

« Un prix de cent mille francs pour la plus belle tragédie ;

« Idem pour la plus belle comédie ;

« Idem pour le plus bel opéra (paroles et musique) ;

« Un prix de cinquante mille francs pour le plus beau drame des scènes inférieures ;

« Un prix de cent mille francs pour le plus beau roman ;

« Un prix de cent mille francs pour le plus beau livre de philosophie chrétienne ;

« Un prix de cent mille francs pour le plus beau travail de recherches archéologiques, ou linguistiques ou de comparaison transcendante de diverses méthodes ou de faits historiques et scientifiques, afin de récompenser les créateurs philosophiques ;

« Deux cent mille francs pour le plus beau poëme épique ou demi épique ;

« Ne rien demander pour l’histoire, qui a une fondation suffisante, — ni rien pour les ouvrages utiles aux mœurs, qui ont le prix Monthyon ;

« Demander que l’Académie française soit juge, — qu’elle ne puisse diviser les prix, — que si elle ne trouve point