Sandy Rose fut relatée par les journaux sous le titre de « Mystère de la rue de Médicis ».
Leur récit, sans être tout à fait inexact, était fort incomplet. Voici avec précision ce qui est arrivé, ou du moins ce que j’ai vu et ce que j’ai su.
Sandy Rose passait chez moi presque tous les jours, vers cinq heures, en allant à la poste. Je demeure rue de Tournon, au fond d’un vieux jardin. Nous sortions ensemble, dînions ensemble souvent. Le 11 février, un dimanche, ne l’ayant pas vu depuis trois ou quatre jours, je me décidai à aller chez lui. Il était trois heures et demie. La concierge, d’abord, me dissuada de monter, assurant que M. Sandy Rose était en voyage. Un paquet de lettres et plusieurs télégrammes l’attendaient.
— Et s’il était malade ? dis-je. Et s’il était mort ?