ger d’attitude. Un baiser effleura ses paupières douces.
« Il fait tout ce que je crois qu’il va faire. Est-ce lui qui lit dans ma pensée, ou moi dans la sienne ?… »
M. Hervart, cependant, cherchait des phrases galantes ou sentimentales, et n’en trouvait pas.
« Je pourrais louer ses cheveux chatains à reflets dorés, dire qu’ils sont fins et soyeux. Mais le sont-ils ? Et puis, c’est peut-être prématuré. Louer quoi : sa bouche ? Elle est un peu grande. Son nez ? Il est un peu busqué. Son teint ? Est-ce un compliment de dire qu’il est pâle et mat ? Ses yeux ? Cela aurait l’air d’une allusion. Ils sont jolis, ses yeux changeants… »
Il avait cueilli au passage un brin d’herbe. Il le regarda. Des petits points noirs y couraient.
— C’est ennuyeux, dit M. Hervart, que j’aie oublié mon microscope.
— J’en ai un, vous savez. Seulement le miroir est cassé. Il faudrait l’envoyer à Cherbourg.
— Ne pourrait-on pas y aller soi-même ?
— Si vous voulez.