Elle laissait la main de son ami presser son sein nu, jouer dans les frisures de son aisselle, presser, à travers la robe, ses hanches. Leurs bouches, cependant, se baisaient, se mordaient, s’écrasaient, se buvaient. Après un moment d’accalmie, M. Hervart, à genoux maintenant, prit dans sa main un des pieds de Rose. Il en caressait la cheville et elle laissait faire. Il osa davantage, atteignit le mollet, puis le genou. Très émue, elle ne protestait pas encore, se bornant à murmurer :
— Xavier ! non ! non !
La force, pour se défendre mieux, lui manquait. Ce qui lui restait d’énergie se concentrait dans ses genoux qu’elle serrait fermement.
— Rose ! Rose ! murmurait à son tour M. Hervart.
La voix était si tendrement triste que les genoux se desserrèrent un peu, la main passa.
La main resta là, un bon moment, prise dans le doux étau.
— Rose ! Rose !