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chrétienne. Cela nous élèverait singulièrement les âmes et quelle bride à notre transcendant égoïsme !

— Il nous faudrait des Béatrices, dit Hubert.

— On peut en créer, répondit Calixte, et baptiser de l’amour divin une femme au noble profil.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

(Hubert, le lendemain matin, reçut ce billet :

« C’est peut-être bien compromettant, mais je suis libre. Soyez assez aimable pour venir me prendre à huit heures. »

Alors il se mit à rêver à la joie des plaisirs partagés, et bientôt le chapitre quatrième de l'Adorant se trouva tout fait.)