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intellectuelle donnera certainement les plus beaux fruits quand le sentiment l’aura fécondée.

C’est en toute liberté d’esprit et sans songer ni à leur plaire ni à leur déplaire que j’ai disserté brièvement sur les œuvres de ces trois femmes, d’âge, de condition et d’allure différentes. On peut difficilement les comparer. L’une dissimule, l’autre avoue son expérience ; la dernière n’en possède aucune. Ce sont bien pourtant des œuvres de femmes et franchement signées et scellées à chaque ligne. Je ne me dissimule donc pas que ce sceau leur donne une valeur de curiosité en plus de leur valeur littéraire. Enfin, elles valent d’être lues, et c’est peut-être tout ce que j’ai voulu dire.