l’Hirondelle, un « fabliau », par M. Imbert, des chansons ; la romance fait son début sentimental, sous le patronage de l’idylle à la Gessner et à la Berquin. Tout est mièvre. Pons de Verdun, futur buveur de sang, insère un morceau appelé les Réponses galantes. C’est d’une bêtise inimaginable. Un M. Carn** qui n’est autre que Lazare Carnot, expose la Revue des amours, la revue « que Vénus fît de ses enfants » :
— Je suis, dit l’un, l’Amour fidèle.
— Moi, je suis l’Amour papillon.
— Moi, j’aime à dompter la cruelle,
— Moi, j’aime un facile tendron.
Le malheureux, auquel on en donnerait douze, avait trente-huit ans ! « Il cultiva la poésie dans sa jeunesse, dit un dictionnaire, et on trouve quelques-unes de ses productions dans l’Almanach des Muses. » Robespierre ne faisait plus de vers en 1790, mais il était sans doute encore membre de l’Académie « littéraire et bachique », les Rosati, et peut-être daigna-t-il lire le Remerciement à Messieurs de la Société des Rosatis d’Arras, sur la réception de l’auteur, par M. Damas :
Quoi ! dans un diplôme enchanteur,
du Dieu des vers dignes apôtres…