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de la Colline, de la vigne, de la Haye, du Sillon, de la Cheneuiere, du Clos, du Mur, de la Cloture, du Pendant, du Destraict, du Bourg, de la Ville, d’Aiglantier, la Tanniere, la Grotte, la Fosse, du Terraul, du Guerret, du Pastis, la Garenne, du Parc, etc.

« Qui furent en fin, presque tous, attachez au Poirier sauuage, par les mains de leur vray et naturel Colonnel, l’exécuteur des hautes œuures… »

Les Touches sont sans grand intérêt. Les Contes facétieux, et les Escraignes, anecdotes recueillies en Bourgogne, n’amusent plus guère, surtout les Escraignes, dont le ton est fort grossier. La préface de ce petit recueil est pourtant jolie. C’est un agréable tableau de mœurs populaires. Les « escraignes » étaient des sortes de huttes qu’un village élevait pour l’hiver à frais communs. « Là ordinairement les après-soüppées s’assemblent les plus belles filles de ces vignerons avec leurs quenouilles et autres ouvrages, et y font la veillée jusque à la minuit. » Tour à tour elles apportaient une petite lampe et une « trappe de feu », les jeunes « varlets » et amoureux venaient les rejoindre, et on contait des histoires.

Ici finit celle du seigneur des Accords. Poète sans