— « Un petit secret littéraire… je n’avais pas écrit l’air élu, mais l’air d’un élu. C’est bien différent. L’air élu, c’est niais… L’air d’un élu ! »
Et il répète : — « L’air d’un élu… »
Le geste de son bras et de sa main décharnée est encore significatif. Il ajoute :
« Puis, il n’y avait pas sa chère Yvanic, mais sa chère et sainte femme. Ces deux corrections sottes sont de Marcade… C’est avec ces petits changements qu’on gâte des pages… »
Pendant sa dernière maladie, M. G. Roden. qui avait un article sur lui, l’article, à passer au Figaro, venait deux fois par jour demander s’il était toujours en vie.
Il lisait peu, dans les derniers temps n’ayant d’ailleurs chez lui presque pas de livres, mais il profitait de tout hasard, de toute conversation, s’appropriant toute réflexion heureuse et la pliant à l’esprit de l’œuvre qu’il avait en train.
M. Mendès, un jour, le rencontre et lui cite, le disant de Pascal, ce mot « Telle est la vanité, l’in-