rieures, quelque chose de cette activité. Si elle n’est plus l’activité même, elle en est le principe ; si elle ne construit pas la maison, c’est pour elle qu’on la construit. Mais à défaut d’un compagnon, elle le construirait elle-même. L’homme a un rôle immense dans la vie de la femme, mais il est passager ; tandis que le rôle naturel de la femme est durable. L’homme ne représente que lui-même ; la femme représente toute la postérité. Dans tous les cas où la femme n’est que femme, mais pleinement femme, elle est infiniment supérieure à l’homme. La société est bâtie sur la femme ; elle en est la pierre angulaire. C’est pour cela même qu’elle déchoit chaque fois qu’elle abandonne son métier de femme pour imiter les hommes.
Je suis loin de l’avis de Nietzsche quand il dit que la femme parfaite est plus rare que l’homme parfait. Il est difficile, il est vrai, de savoir ce que c’est que l’homme parfait. Il y a pour l’homme bien des sortes de perfections, ou plutôt de supériorités. Pour la femme, la perfection est unique : elle est parfaite, quand elle est femme profondément, de la tête aux pieds et jusqu’au fond du cœur et qu’elle remplit avec joie tous ses devoirs de femme, depuis l’amour jusqu’à la maternité.