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et même, car il n’y a pas de cheminées dans l’ancien asile ascétique, des poêles, puisque le froid est venu, ronflent dans les couloirs. Le village a même un médecin qui le visite tous les jours et se dévoue là, comme il s’est dévoué ailleurs, le docteur Lasne-Desvareilles. C’est lui qui m’a révélé cette œuvre qui, ennemie de la réclame (elle en a besoin, cependant), a été fondée, dès les premiers événements cruels du mois d’août, par un groupe de commerçants, d’habitants du quartier, au premier rang desquels il faut nommer M. Pellier, l’officier de paix du VIe. Cela fait que ses gardiens de la paix sont devenus les bons gendarmes du village, en même temps que ses dévoués protecteurs. Allez voir cela, vous serez bien venus si vous êtes des curieux sympathiques, mais mieux encore si vous n’y venez pas les mains vides.