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De t’avoir peut-être fait mal
D’une caresse involontaire.
Ces deux derniers vers sont aussi beaux qu’un fragment d’ode de Sapho[1]. Renée Vivien, qui a traduit Sapho, a longtemps rêvé devant ces strophes mutilées, et a tenté de les reconstituer, mais, quoique conformes à l’inspiration saphique, ces vers nous semblent, trop souvent, la paraphrase plus que le logique prolongement de la pensée de la Muse grecque : Renée Vivien interprète en seize vers cette inscription :
Ταἴς κάλαις ὔμμιν [τὸ] νόημα τὦμον
ού διάμειπτον
ού διάμειπτον
Envers vous, belles, ma pensée n’est point changeante.
Là où Sapho n’a fait que suggérer une comparaison, Renée Vivien la révèle et la développe,
- ↑ Digne de Sapho, ce distique :
Dans les jardins où se parfume le silence
L'instant fuit avec les pieds blancs d'Atalante