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fleurs, dans la prairie des légendes, pendant qu’il en est encore. Et je me dis bientôt que les fleurs refleurissent, que l’herbe repousse, et souvent plus drue, après que la faux a passé. Je me disais, et cela me consolait, qu’elle repousse parfois si haut qu’elle ensevelit sous ses vagues la faux et le faucheur de légendes.


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