toutes les dépenses de service, de quatre-vingt à cent francs par repas, soit plus de soixante mille francs par an. Toutes les autres dépenses ayant augmenté en proportion, sans compter celles qui étaient alors inconnues, on voit à quel taux cela mettrait la vie. Ce n’est pas notre estomac qui se refuse aux amples nourritures, c’est notre bourse qui se refuse à les payer. Mais cela a eu, pour les gens riches, toutes sortes d’avantages. Mangeant beaucoup moins, ils se sont beaucoup mieux portés. Ils ont gagné en activité. Ils ont appris à varier leurs plaisirs. On peut dire que la cherté croissante de la vie a eu les plus heureux effets sur la civilisation. Malheureusement, tous les hommes ne peuvent pas considérer la question du même œil.
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