ce qu’il récoltera, et quand il se confie à la tombe, quel fruit d’illumination, quel fruit d’éternité.
S’il va vers la vérité, c’est par obéissance ; pour aller vers la vérité, il est forcé de la prendre dans son cœur, de l’arracher, chair de sa chair, et de la jeter loin, devant lui, admirable proie, qu’il disputera, sûr de la victoire, aux chiens de l’erreur.
Il sait ce que c’est que la vérité ; il sait donc ce que c’est que l’erreur.
Pour lui, le monde des idées se divise en deux hémisphères ; l’un est continuellement éclairé par le rayonnement de l’infini ; l’autre est continuellement enténébré par les vapeurs de l’orgueil. Il sait pourquoi l’orgueil engendre les ténèbres : l’orgueil est un écran entre l’intelligence humaine et l’intelligence divine ; l’orgueil se contemple lui-même et se contemple seul, car il se croit seul. C’est là l’erreur absolue, comme la vérité absolue est de ne pas croire en soi, mais de croire en Dieu seul, qui est la vérité unique.
La croyance d’Hello est la croyance au Dieu providentiel. « Rien n’arrive sans son ordre ou sans sa permission. » Mais Dieu est logique ; il y a un « plan divin » : Hello le connaît sommaire-