ques bronzes injustes et trop insolents. Mais c’est là une besogne crépusculaire ; on ne doit pas convier la foule aux exécutions. Quand nous l’appellerons, ce sera pour qu’elle participe à une fête de gloire.
Certains critiques ont toujours l’air de juges qui, leur sentence rendue, attendent le bourreau.
« Ah ! voici le bourreau ! Nous allons faire un feu de joie et danser autour des cendres de nos amours ! »
Il n’y a plus besoin de bûchers pour les mauvais livres ; les flammes de la cheminée suffisent.
Les pages qui suivent ne sont pas de critique, mais d’analyse psychologique ou littéraire. Nous n’avons plus de principes et il n’y a plus de modèles ; un écrivain crée son esthétique en créant son œuvre : nous en sommes réduits à faire appel à la sensation bien plus qu’au jugement.
En littérature, comme en tout, il faut que cesse le règne des mots abstraits. Une œuvre d’art