risation exceptionnel chez un poète lyrique. Il y a aussi van Lerberghe dont on a présenté la petite pièce, Les Flaireurs, comme un prototype du théâtre de Maeterlinck. L’auteur de l’Intruse a noblement accrédité lui-même cette légende. M. Heumann dit à ce propos :
« Avant 1889, la nouvelle littérature belge ne comptait pas, pour ainsi dire, d’œuvres dramatiques ; à cette époque van Lerberghe et Maeterlinck l’enrichirent de petites pièces. Mais, contrairement à ce qui s’était passé en d’autres domaines, elles ne devaient rien ni à la scène française ni même à la culture française. Les Flaireurs, La Princesse Maleine, L’Intruse, révélaient le théâtre d’angoisse, apportant ainsi une conception neuve, mais nettement septentrionale, par son goût du symbole et du mystère.