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DEUXIÈME PARTIE 63 Tarbes, qu’Elle avait honorée de son amitié et vue si fréquemment pendant le séjour de Monseigneur le Duc d’Alençon à Tarbes, où il était attaché à l’arsenal en sa qualité de capitaine d’artillerie. La religieuse avait compris l’intention divine amenant à elle, cette grande Dame de la terre qui voulait être servante de Dieu. Et de leurs causeries intimes, il était résulté un immense entraînement de ce cœur d’épouse et de mère au-delà du devoir quotidien et familial, en ascension vers le mysticisme. Son Altesse Royale trouvait chez son mari un appui sur la voie montante où si bravement elle s’engagea. Lui-même, au milieu des occupations que lui créait son poste patriotique gardait, sans cesse et avant tout, l’attitude invariable de soldat du Christ. Les enfants, entre de tels parents, recevaient une éducation forte, destinée à les dresser à la résistance contre tous les heurts et piège de l’avenir. La Princesse Louise avait six ans et le Prince Emamnuel quatre, ils apprenaient ^jà à s’aguerrir moralement et physiquement contre les menaces de l’existence, plus terrible pour eux dont le jeune front portait