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DEUXIÈME PARTIE 53 que nul ne peut douter de sa personnalité. En mille circonstances, la voix d’une Princesse a plus de portée, le geste bienveillant d’une main souveraine est plus expressif, et n’est jamais humiliant pour ceux qui reçoivent i’atiéin‘e. Voici à ce sujet une petite anecdote citée textuellement et qui parut dans un journal : Le Soleil, sous ce titre : « Princesse et écuyère ». (1) « La Sœur montait l’avenue Hoche, un lourd panier au bras, en main un gros parapluie de coton ; de l’autre main, un petit garçon pâle qui se laissait traîner. Une concierge, sur le seuil d’une somptueuse porte cochère, faisait les cuivres des poignées. Elle salua la religieuse d’un amical sourire : — Ma Sœur,si vous pouviez venir un moment ?

nous avons là-haut une malheureuse

ccuyère de l’Hippodrome (2) qui est au bout de son rouleau, et bien seule. — Comment vous logez des écuyères dans Une si belle maison ? — C’est une femme de chambre qui s’est (1) Sous la signature de René d’Anjou. , (2) L’Hippodrome, à cette époque, était place de l’Alma.