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dro II, Madame la Comtesse d’Eu serait impératrice de son propre droit. Le duc d’Alençon resté français était donc le seul héritier des droits de prince français et devait hériter à la mort de son père, le Duc de Nemours, oes droits et charges de la branche cadette. Enfin, l’arrivée de M. Thiers au pouvoir permit à Monseigneur le Duc d’Alençon de rentrer dans l’armée. L’ancien ministre du roi Louis-Philippe se souvint de ces chevaleresques et braves jeunes gens, qu’il avait connu tout enfants, et il ratifia la nomination faite par le général de Cissey, ministre de la guerre, le 27 octobre 1871. Le 4 décembre suivant, le Duc d’Alençon entrait au 12e d’artillerie, à Vincennes, comme capitaine provisoire sans solde. Cette situation ne devint définitive qu’en 4874, après le vote des Chambres. A la même époque le Duc de Pentièvre entrait dans la marine. La famille royale partit avec enthousiasme pour cette garnison d’où elle s’en alla en déplacements, lors des écoles à feuy à Tarbes et à Bourges. La Princesse profita de son séjour dans 3