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PREMIÈRE PARTIE 31 que ce fut Monseigneur le Duc d’Alençon qui alla à, Rome représenter la France aux fêtes de 1908. Le Saint-Père lui en témoigna toute sa joie devant les évêques de France. Son titre de Duc d’Alençon rappelait d’ailleurs un souvenir de l’histoire de la bonne Lorraine qui avait parmi ses chevaliers un guerrier de ce nom. Elle l’aimait tout particulièrement et le lui témoigna au pont de Jarzeau, en allant le prendre par le bras pour le retirer d’un poste où, l’instant d’après, le soldat ayant pris sa place, était tué. Le Duc d’Alençon, en compagnie de son frère aîné le Comte d’Eu, passa un an au collège d’Edimbourg avant d’aller à l’école d’artillerie de Ségovie, en Espagne. Il y resta cinq ans et sut si bien s’y faire aimer qu’a, sa sortie, professeurs et élèves, lui remirent une épée d’honneur comme souvenir. La Reine Isabelle II l’avait nommé, ainsi que son frère et à titre honorifique, des hussards de la princesse. A dix-neuf ans, il alla à Cadix dans un selon la coutume, invitèrent un représentant de la famille. En conséquence, ce fut le Duc de Vendôme qu* y assista comme descendant de Louis XV.