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30 LA DUCHESSE D’ALENÇON se prémunir contre le vertige et la peur irraisonnée du vide : on les attachait par la ceinture à une corde et on les descendait ainsi d’une fenêtre du second étage jusqu’au sol. Tout enfant, le jeune Prince montrait d’étonnantes aptitudes pour les mathématiques et les langues : il parlait couramment l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, et était un latiniste émérite. Il avait encore le culte de l’histoire et des lettres françaises, se montrant en cela le digne émule de son oncle d’Aumale. Il aimait la peinture et le dessin comme son Père et ses oncles d’Orléans et Joinville, qui possédait en plus un talent de spirituel et fin caricaturiste. Sa tante, la Princesse Marie d’Orléans, princesse de Wurtemberg, était, comme on le sait, un sculpteur de talent dont les œuvres sont restées célèbres. Sa statue de Jeanne d’Arc qui orne le parvis de la cathédrale d’Orléans, a été souvent reproduite surtout ces derniers temps, à l’occasion de la béatification de la glorieuse héroïne (1). Disons à ce sujet (1) Au procès de béatification de Madame Louise de France, qui eut lieu à l’officialité de Paris, les évêques,