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Déjà, elle montrait une nature d’élite, obligeante et bonne envers tous ; elle vivait en cette cour si familiale avec une grande simplicité. Elle adorait la musique, comprenait Wagner qui, à cette époque, enthousiasmait son cousin le roi Louis de Bavière avec lequel, souvent, elle parlait poésie et art. Tous les deux imaginatifs, rêveurs, mystiques un peu, eurent un instant le projet de s’unir, mais ce ne fut qu’une ébauche d’idylle, le cœur de la jeune fille alla vers le jeune Prince français qui représenta dans sa vie la meilleure des joies et qu’Elle appela son ange gardien. Ce fut la Princesse Clémentine d’Orléans qui eut l’idée de rapprocher les deux jeunes gens, sa fille ayant épousé le Prince Max-Emmanuel, frère de la Princesse Sophie-Charlotte. Les fiançailles eurent lieu le 24 juin 1868, « jour de la Saint-Jean », ainsi que le remarque Mgr le Duc de Nemours qui aimait à dater ses lettres avec la sanction du 2alve de Gordoue dont il ne resta que 6 Espagnols et

  • Français. Soutenir l’honneur de leur pays fut le seul

sentiment qui guida ces braves en champ clos. Les 4 Français restant se firent un rempart de leurs chevaux tombés, plutôt que de se rendre.