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le meilleur exemple par la sûreté de leurs principes devant la lutte des tentations.

Toutes avaient le courage inné, les faiblesses féminines restaient en-dessous d’Elles, leur cœur ne s’apitoyait que sur les souffrances des autres. Elles n’avaient pas l’épouvante si commune de la mort, rien n’arrêtait leur bravoure.

L’histoire est là pour enseigner au monde les actes héroïques par lesquels ces Princesses, avant tout chrétiennes, surent tenir, comme exemple, le rang où la Providence les avait placées, c’est-à-dire le premier.

La Princesse Sophie vit successivement partir toutes ses sœurs ; la première qui se maria, fut Elisabeth, la cadette, qui épousa l’Empereur actuellement régnant en Autriche ; peu après, l’aînée, Hélène, épousa le Prince de Thurn et Taxis, la troisième, le roi de Naples François II, (1) alors Duc de Calabre, le roi Ferdinand son père existant encore ; et la quatrième Id Comte de Trani Prince de Bourbon-Sicile (2).

(1) Fils de la princesse Marie-Christine» consacrée vénérable par l’Eglise. (2) Ce nom rappelle un souvenir héroïque. C’est à Trani qu’eut lieu le grand duel de 12 Français de l’armée du duc de Nemours et de 12 Espagnols de celle de Gon*