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monte aux premiers temps de l’histoire, la branche cadette eut le duché de Bavière et Maximilien-Joseph, fils de l’électeur palatin Charles-Théodore acquit le Tyrol en 1809 avec le titre de Roi de Bavière.

Les premiers jeux de la petite Princesse furent très sportifs, son père, grand chasseur, cavalier de premier ordre, se plaisait à montrer à sa jeune famille les arts du plein air : la navigation sur le lac de Starnberg, l’équitation, la course. La seconde de ses filles surtout, la Princesse Elisabeth, goûtait fort ces principes. Amazone intrépide, elle sut, toute sa vie, comprendre et dominer les chevaux qui, même les plus rétifs, obéissaient à sa voix.

Il y avait aussi, à Possenhofen, une quantité de chiens, outre les meutes de courants renfermés au chenil, la liberté était accordée à de bonnes bêtes fidèles qui avaient droit d’entrée jusque dans le cabinet du roi. Celui-ci les aimait, se fiait à eux pour l’aider à découvrir des amis sincères, et redoutait d’instinct ceux qui excitaient l’antipathie de ses compagnons à quatre pattes.

Ceci, soit dit en passant, est bien le plus