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AVERTISSEMENT



A la suite d’un grand nombre d’articles que j’ai publiés dans les journaux, sur la Famille Royale de France, l’éditeur de ce volume vint me demander d’écrire la Vie de S. A. R. la Duchesse d’Alençon.

J’en fus aussi honorée qu’effrayée. Ecrire la vie d’une Sainte exige des grâces particulières… Je les demandai au Bon Dieu. Ecrire la vie d’une Princesse nécessite l’autorisation des Siens. — J’en sollicitai l’honneur et l’obtins avec la bienveillance souveraine à laquelle déjà j’étais accoutumée.

De plus loin aussi me venait un enthousiaste élan ; en relisant mes papiers de famille, je trouvais Guy Perrot, secrétaire de Marie de Bourgogne ; Nicolas Perrot (grand-père du célèbre académicien Perrot d’Ablancourt), chancelier du duc d’Alençon, frère de Henri III[1], et enfin mon propre grand’père, Jean Perrot d’Ablancourt, dont voici un extrait des états de service :

Nous, comte Charles d’Autichamp, Lieutenant-général de l’armée du Roi, Commandeur de l’ordre

  1. Tallemand des Réaux et Patru.