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TROISIÈME PARTIE II153

Bien qu’Elle fût distraite par les obligations familiales et sociales, Madame la Duchesse d’Alençon ne perdait jamais de vue le soin de son âme-Elle arrivait toujours à se réserver des heures pour la lecture, la méditation, la vie intime, en soi. Ses journées lui étaient trop courtes et souvent Elle achevait ses prières la nuit, dormant peu, s’occupant mentalement de réflexions philosophiques. Elle s’accordait rarement la liberté de pensée, dirigeant ses forces vers un but propre à l’avancement moral. Lorsqu’Elle pouvait quitter les devoirs et les charges de sa position c’était pour s’occuper de ses œuvres sans cesse plus étendues, plus productives aux infortunés. La bonne Duchesse savait penser ! Elle était de celles qui songent aux difficultés fies autres en face des obligations journalières. Ce don est rarement accordé aux gens de la classe élevée et aisée et encore plus rarement aux Princesses qui ignorent