Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/211

Cette page n’a pas encore été corrigée

lendemain même, 16 janvier 1858, à l’âge de soixante-dix-sept ans et demi. Il ne m’a pas été donné d’apporter à ses derniers jours ce fruit et cette récompense d’une vie toute consacrée à l’avenir de ses fils ! J’espère, du moins, qu’elle a emporté l’espoir et le pressentiment que ses soins n’auraient pas été stériles et que ses sacrifices seraient bénis[1].


Le Médecin malgré lui donna une série non interrompue d’une centaine de représentations. L’ouvrage fut monté avec beaucoup de soin, et l’acteur Got, de la Comédie-Française, eut même, à la demande du directeur, l’obligeance de prêter l’appui de ses précieux conseils aux artistes pour la mise en scène traditionnelle de la pièce et la déclamation du dialogue parlé.

  1. Voir plus loin, p. 242, une lettre de Gounod à l’un de ses beaux-frères, M. Pigny.