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vant une symphonie (nº 1, en ) pour la Société des Jeunes artistes, qui venait d’être fondée par Pasdeloup et dont tous les concerts avaient lieu salle Herz, rue de la Victoire. Cette symphonie fut bien accueillie, et cet accueil me décida à en écrire pour la même société, une seconde (nº 2, en mi bémol), qui obtint aussi un certain succès. J’écrivis, à cette même époque, une messe solennelle de Sainte-Cécile qui fut exécutée avec succès par l’Association des artistes musiciens, le 22 novembre 1855, dans l’église Saint-Eustache, pour la première fois, et qui a été jouée plusieurs fois depuis ; elle est dédiée à la mémoire de mon beau-père, Zimmerman, que nous avions perdu le 29 octobre 1853.

Un autre malheur vint frapper notre famille : le 6 août 1855, la mort nous enleva une sœur aînée de ma femme, Juliette Dubufe, femme d’Édouard Dubufe,