Lafosse recommande de prendre les précautions suivantes :
« 1o Pour peu que l’animal soit pléthorique, il faut l’y préparer (à l’opération) par la saignée plus ou moins réitérée ; cette dernière est de rigueur pour tous les animaux, la veille de l’opération.
« 2o Les poils doivent être rasés sur le point de l’opération.
« 3o Quant à ce point lui-même, il est déterminé, dans tous les cas où il existe une tuméfaction ou une fluctuation du crâne, par le siége de l’une ou de l’autre.
« Mais lorsque ces signes indicateurs manquent, on peut encore parfois prendre pour guide certains signes rationnels.
« Nous avons vu que le tournoiement n’était pas un indice certain, puisqu’il s’effectue tantôt sur le côté correspondant à celui qu’occupe l’hydatide, tantôt sur le côté opposé. Mais il en est un autre qui ne nous a jamais trompé, c’est l’inclinaison du sommet de la tête. Lorsque ce sommet penche d’un côté, de telle sorte que l’oreille ou la corne qui lui correspond est plus basse que l’opposée, c’est de ce côté que se trouve le ver. C’est là une circonstance très heureuse, que cette position inclinée existe toujours, lorsque le ver existe dans l’un des côtés du crâne, lorsque même il en occupe le plan médian, mais se prolonge dans l’une de ses parties latérales plus que dans l’autre.
Lorsqu’il n’existe ni tuméfaction, ni inclinaison, il n’y a plus de motif pour donner la préférence à un côté plutôt qu’à l’antre. On doit opérer près du plan médian, et non sur ce plan lui-même, afin d’éviter le sinus médian.
Chez les bêtes ovines et la chèvre, c’est à 1 ou 2 centimètres en avant de la ligne menée par la pensée à la par-