Page:Gouin - J'il de noir, 1971.djvu/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Moi — Je t’aime sœurère, car le temps n’est plus à la confusion des genres dans le nombre. J’nous augurons la vie à abattre et à poursuivre. Refusons le « prochain épisode » (hubert, marci !) Demain la voie lactée s’émiettera devant tout rythme désuet de l’efficacité de la KuKuCulture. À nouveau j’arrêterai le soleil de paître la face labourée de la terre pour parfumer des sties en porcelaine bleue, sœurère.

Mer — Je Wo ! suis cellui qui fut la première. I’ll be alone ! Wo ! Wo !

Ilelle — Je suis le pain sur la planche avec la mie ; celui qui me suit n’est pas l’ami. Il est pointe de l’Ile, le silex qui tranche quiconque est de planche et n’est pas bois dressé. Quidams ambulants en sursis n’ayez pitié. Pauvres croûtes ! Car si de vous, pauvres abbés, nous bientôt besoin n’aurons de vous, merci !

Mer — Je fus la lame sur le fleuve ; j’ai retranché sans crainte de tranchées la petite cabouise made in Kanada.

Moi — Je suis la lame sans manche au velours de fer qui mutile la main qui…

Mer — Partez ! aimez-vous… Le bonheur est une plaie à la face des hommes demeurés, une gerçure qui jamais ne se comble. Sois Il à Elle ou ilelle, ma Remplaceuse.