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« Les moujiks ne veulent pas comprendre quand je leur dis que les dieux vivaient dans l’air et expiraient dans la tête », et les vautours et les chacals de l’Histoire disent les dieux de leur côté, un dieu « made in usa »…

et ici les corneilles chassent l’espoir que l’oiseau fasse son nid dans nos cheveux

qu’ils le gardent leur dieu ; cet aigle mourra au bout du temps des cerises quand les cerisiers auront vécu l’automne de leur fécondité

ils en ont mis plein les yeux jusqu’à tuer la vie et la liberté désormais basculées dans le soir

et même notre langage a faussé son orbite parce que je-il est sourd

et la mort est un possible à naître et la mort sort de la gueule de nos mots

Et ce « monde mort flotte » comme flottent les mots sur le canal, égoutte de notre sang des pancartes brûlées, nécessité de flotter le bois mort jusqu’à la consommation du siècle et je balustre comme il faut pleuvoir et aboyer un chien mord