HAWAÏ RÊVÉ
Pour monter
la magnifique topless des neiges assise sur son crâne faisait pipi dans les cordages échelles va-petit-mousse sur les éléments plastiques des nuages qui portèrent très haut mon cul buté sur les poubelles des plus belles femmes indolentes souffrantes lentes…
crachez crachats longs moments dans les fesses de ma maîtresse couchée dans les rames attendant le métro et vive les phosphores en pouls électroniques augmentés à largeur de trépas
Couche couche couche les échelles échevelées qui font danser les grands trains bleus vers la large liberté
jusqu’aux chemins croiseux qui cahottent derri-berri la grange
la liberté un long cri à perdre haleine dans les laines des côtes
Je roulerai et m’enroulerai dans les foins blonds sous le rire crispé des vaches aux champs
Mangez broutez tuez… Dieu des vôtres demain demandera la monnaie de vos bavures, du chant de tout grillon tu sous les hautes futaies