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âmes abjectes, vendues aux puissances étrangères, et qui la torche et le fer à la main, prêchant le républicanisme, nous conduisent évidemment au plus horrible esclavage, leur supplice, un jour, égalera leurs forfaits ; C’est donc à vous, dis-je, citoyens égarés, d’ouvrir les yeux sur la ruine prochaine de votre malheureuse patrie, d’arrêter ces torrens destructeurs débordés de toutes parts vers cette cité. Et vous, représentans de la nation, qui, pour sauver la chose publique de Paris, n’avez point, par cette mesure, sauvé celle de la France entière, vous avez sacrifié trente-deux de vos dignes collègues à des haines personnelles qui bientôt vous demanderont des actes d’accusation sans pouvoir citer un seul fait contre les accusés, savez-vous ce qui vous reste à faire, si persuadés de leur innocence, un crime plus inique peut vous forcer à rendre ces affreux décrets contre votre conscience, surpassez, s’il se peut, les Romains en courage et en vertu ? Rappelez ces victimes dans votre sein et présentez vos têtes au peuple. Revêtus de la souveraineté nationale, quels coups pourront aller jusqu’à vous ? Et si par un de ces forfaits inconnus au monde, les furieux parvenoient à se faire un passage sur les corps mourans des bons citoyens qui