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plus défendu de faire de mauvais songes que de mauvais livres, j’ai cru que je pouvois écrire celui-ci. Et si mes Remarques, de même que mon Songe, n’ont pas tout le sel & toute la profondeur dont ils seroient susceptibles ; du moins j’ai montré tout ce que je sens, & tout ce que je desire pour le bien de ma Patrie. Ce seul but doit m’obtenir non-seulement l’indulgence des critiques sur une matière aussi épineuse que difficile à traiter, aussi abstraite que politique, aussi stérile qu’insipide pour ce siècle frivole ; mais encore l’estime des belles ames & de tous les bons Citoyens.


FIN.