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tout ce qui est graces, entreprises, privilèges, appartient au Roi, & sans obérer son peuple, il peut faire les rétributions à son gré sur ces objets. Par exemple, sur l’article des Spectacles, où je vais me permettre des réflexions utiles & profondes.

Après avoir porté mes yeux sur les établissemens utiles des hommes dans mes rêveries patriotiques, je n’en dois pas moins blâmer l’excès, dans cet ouvrage : on a trop multiplié les Spectacles.

Il ne devroit y avoir à Paris que quatre Spectacles, savoir : deux François, l’Opéra, les Italiens, & un Tréteau seulement pour le peuple. J’observerai cependant que dans cette circonstance il faut les laisser exister tous, &, s’il étoit possible, les augmenter encore. On pourroit faire de leurs excès un profit, pour contribuer à libérer la dette nationale. Jamais le Spectacle n’a été plus couru qu’actuellement : on se prive des besoins nécessaires, pour se procurer ce plaisir ; l’Etat est obéré, le peuple est écrasé : excepté les Comédiens Fran-